A lire. "Entreprises : et si vous arrêtiez le coup de com ? " Natalie Maroun rencontre Olivier Cimelière
Dans cet ouvrage court et qui va à l’essentiel, préfacé par Thierry Libaert qu’on ne présente plus, Olivier Cimelière rend ses lettres de noblesse à la communication dans toute sa chaine de valeurs de la veille à l’analyse des retombées, en passant par la stratégie, la rédaction, la diffusion.
CHEFS D’ENTREPRISE, DÉCIDEURS PUBLICS OU COMMUNICANTS, NE PARTEZ PAS CET ÉTÉ SANS METTRE DANS VOTRE VALISE CE PETIT OUVRAGE D’OLIVIER CIMELIÈRE.
Vous connaissez sans doute l’auteur qui a été tour à tour journaliste, directeur de communication, patron de sa propre agence, et surtout auteur du Blog du communicant.
Dans cet ouvrage court et qui va à l’essentiel, préfacé par Thierry Libaert qu’on ne présente plus, Olivier Cimelière rend ses lettres de noblesse à la communication dans toute sa chaine de valeurs de la veille à l’analyse des retombées, en passant par la stratégie, la rédaction, la diffusion.
Son parti pris est audacieux, la communication ne saurait s’arrêter aux “coups de com’”. Il décrypte les tendances mais aussi les défis de la communication au service d’une approche stratégique.
Pour Veille Magazine, je l’ai rencontré autour de quelques questions
COMMENT EST NÉE L'IDÉE DE CET OUVRAGE ?
Il n’y a pas de moment déclencheur précis qui a fait que le coup de com’ m’est devenu insupportable. Même si j’ai passé une grande partie de ma carrière professionnelle en tant que communicant d’entreprise, j’ai en fait toujours conservé ma grille analytique de journaliste. Celle qui nous invite à aller au-delà des beaux discours et des coups médiatiques. Il y a presque 10 ans, je m’étais déjà agacé sur mon blog de l’opération menée par Carambar. La marque avait fait croire à tout le monde que ses fameuses blagues imprimées à l’intérieur de l’emballage, allaient être supprimées. Cela a suscité un vif émoi et un écho médiatique particulièrement important jusqu’à ce que Carambar dévoile le pot aux roses et dise que c’était un poisson d’Avril.
Pourtant, cette technique continue d’être utilisée en permanence. Chacun veut avoir son quart d’heure warholien pour de plus ou moins bonnes réponses. Nous sommes arrivés aujourd’hui à une surenchère de coups de com qui rend les choses de plus en plus illisibles et volatiles alors que la communication devrait plutôt s’attacher à la véracité plutôt que la visibilité à tout prix. C’est ce constat qui m’a amené à rédiger mon livre.